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Le Collectif du Pays Fertois dit NON au pétrole de schiste !
Le Collectif du Pays Fertois dit NON au pétrole de schiste !
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30 novembre 2013

Communiqué de presse : Le permis de Château-Thierry va t-il être abrogé ?

Philippe Martin, Ministre de l’Ecologie, a fait savoir publiquement le 28 novembre, qu'il ne signera pas les arrêtés de mutation de sept permis du Bassin Parisien dont celui de Château-Thierry, au profit de la société Hess Oil. Nous saluons cette prise de position courageuse relevant du bon sens.

Le Ministre a accepté d'examiner les éléments et les arguments juridiques que les collectifs lui ont apporté lors des réunions de concertation, organisées les 08 et 18 novembre, en présence des Elus. Un certain nombre de permis, dont le Permis de Château-Thierry ont été explicitement reconnus par le Ministre comme étant des “permis dont les objectifs initiaux étaient incontestablement et exclusivement
d'explorer des huiles et gaz de schiste”.

La notion d'intérêt général l'a emporté sur les intérêts particuliers des lobbies pétroliers américains. La sauvegarde de nos territoires, de notre culture, de notre patrimoine culturel et touristique, de notre économie locale, pour laquelle les collectifs de citoyens se sont mobilisés depuis trois ans, a primé sur des projets désastreux qui mènent tout droit à une faillite environnementale et sociétale. 

Merci, Monsieur le Ministre, de nous avoir écoutés en prenant une position claire qui conforte vos propos et les propos présidentiels quant à votre opposition à l'exploration des hydrocarbures de roche-mère. Merci à nos Elus pour la confiance qu'ils nous ont témoignée en s'impliquant totalement à nos côtés. Merci à Arnaud Gossement pour nous avoir soutenu et avoir fait ce bout de route avec nous. 

Le permis de Château-Thierry, délivré à la société Toréador, ne sera pas muté au profit de la société Hess Oil et ce, malgré les cessions de part intervenues à son profit. Le Conseil Constitutionnel a rappelé le 11 octobre qu'un permis de recherche n'est pas un bien marchand.

Lire le communiqué de presse complet ici

 

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28 novembre 2013

Philippe Martin ne signera pas les mutations

philippe martin

Le Parisien publie un entretien avec Philippe Martin qui explique son refus point par point, en réponse à l'OPECST, à l'académie des sciences et à Hess.

Il faut se méfier des VRP des hydrocarbures fossiles. Pourquoi vouloir à tout prix extraire de notre sous-sol jusqu'à la dernière goutte de pétrole alors que la France vient de s'engager à réduire de 30% sa consommation d'hydrocarbures d'ici 2030. Les promoteurs des gaz de schiste parlent d'eldorado, mettent en avant des dizaines de milliers de créations d'emplois et la diminution de notre facture énergétique. Mais même le PDG de Shell estiment que le modèle d'exploitation de ces gaz n'est pas rentable. Le modèle américain, où 500 000 puits ont été creusés, n'est d'ailleurs pas transposable en France. Forer des centaines de milliers de puits dans des zones rurales qui vivent essentiellement de l'agriculture et du tourisme aurait un impact négatif en terme d'emplois et de balance commerciale. Et ce serait terrible pour l'image de la France à l'étranger. Imaginez les retransmissions du tour de France montrant des milliers de derricks au coeur des paysages magnifiques du Gard, du Gers ou de la Lozère.

Le Parisien > lire l'article complet
Lire aussi l'article de Hervé Kempf, Reporterre

26 novembre 2013

L’Académie des sciences est-elle la marionnette des industriels ?

19 "Sages" de l'Académie des Sciences viennent de donner leur avis "éclairé" sur la question du gaz de schiste.

Mais ces "Sages", qui sont-ils ?

Voici la liste des membres de ce groupe. Sans aucun doute, ces membres sont tout à fait compétents, et surtout très indépendants !!!

 Roger  Balian Statistiques
 Sébastien  Balibar Physique des matériaux – Super fluidité des surfaces liquids et cristallines
 Yves  Bréchet Physique des matériaux , consultant dans l’industrie, haut commissaire à l’énergie atomique
 Édouard  Brézin Théorie statistique des champs appliquée aux transitions de phase
 Sébastien  Candel Mécanique des fluides, combustion, propulsion, acoustique, Président du comité scientifique de l’IFP
 Catherine  Césarsky Astro physique
 Michel   Combarnous  
 Vincent  Courtillot Géophysique climato -septique avéré
 Jean  Dercourt Géologue des formations sédimentaires des chaînes de montagne
 Jean-Claude  Duplessy Dynamique des oceans
 Pierre  Encrenaz Radio astronomie
 Marc  Fontecave Chimie, Biologie
 Robert  Guillaumont Chimie des actinides, déchets radio actifs
 Marc  Pélegrin Aéro spatiale
 Olivier  Pironneau Analyse numérique
 Michel  Pouchard Physique des solides,liaisons chimiques, structure des bandes
 Paul-Henri  Rebut Conseiller CEA, fusion nucléaire
 Didier  Roux Micro emulsions – comité scientifique EXON Rhone Poulenc Saint Gobain
 Bernard  Tissot Energie

Document intégral de Lamarck à lire sur le site sosplaneteendanger.  

Commentaire de Marc Durand : "J'ai lu avec soin le récent rapport de l'Académie des sciences. C'est hélas un texte avec des énoncés et des affirmations qui reposent en grande partie sur des documents promotionnels de l'industrie pétrolière. C'est très décevant et très mal étayé comme approche scientifique. Je publierai prochainement une analyse critique de ce texte pour en expliquer les incongruités." 
Marc Durand, doct-ing en géologie appliquée

Lire aussi > Actu Environnement > l'Académie des sciences relaie le plaidoyer des foreurs et de l'IFPEN

25 novembre 2013

Appel au rejet définitif des demandes de mutation

Après avoir participé à la concertation organisée par le Ministre de l'Ecologie, Jacques KRABAL, député-maire de Château-Thierry et Arnaud GOSSEMENT, avocat, appellent le Gouvernement à rejeter définitivement les demandes de  mutations des permis d'exploration d'hydrocarbures de  schiste.

Lire le communiqué de presse ici !

Lire aussi :

21 novembre 2013

Techniques alternatives à la fracturation hydraulique : examen du rapport final le 26 novembre

Ce mardi 26 novembre 2013 aura lieu l'examen du rapport final sur "Les techniques alternatives à la fracturation hydraulique pour l'exploration et l'exploitation des hydrocarbures non conventionnels" par MM. Jean-Claude Lenoir, sénateur, et Christian Bataille, député 

Lire aussi > Challenges > Gaz et huiles de schiste : l'académie des Sciences appelle à une exploration sécurisée en France

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21 novembre 2013

Cà schiste dans la colle !

CANARD~1

Article du Canard Enchainé - 20 novembre 2013

 

21 novembre 2013

Etrange silence de l'Etat sur les permis de recherche de pétrole de schiste de Hess Oil : un article truffé d'erreurs !

A la lecture l'article du Monde du 19 novembre, le lecteur pourra comprendre, qu'en effet Philippe Martin, s'il veut respecter les propos qu'il tenait en 2011 (dans le rapport Gonnot-Martin remis à l'Assemblée Nationale le 8 juin 2011, ne peut que refuser de signer les arrêtés de mutation demandés par Hess Oil. 

Toutefois, cet article comporte de nombreuses erreurs. Isabelle du Collectif Pays Fertois, conviée aux deux réunions organisées par le Medde es 8 et 18 novembre derniers, rectifie point par point ces erreurs commises dans cet article.

“Sous le coup depuis le 17 octobre d'une astreinte journalière de 14 000 euros, l'Etat est sommé par la justice de se prononcer rapidement sur la cession de sept permis de recherche de pétrole de schiste dans le Bassin parisien, attribués en 2010 à Toreador, qui les a vendus à Hess Oil en 2012.”

NON, les permis n'ont pas été attribués en 2010 mais bien avant. Pour le premier des sept permis incriminés (Courtenay) il avait été octroyé en 2002, le permis de Chateau-Thierry (le dernier octroyé chronologiquement) l'a été en septembre 2009. 
NON, Toreador n’a pas « vendu » les permis en 2012 à Hess, la cession s’est faite en 2010. 
Entre-temps, la loi du 13 juillet 2011 a interdit la fracturation hydraulique et donc condamné tous les projets utilisant cette technique.
NON, cette cession est antérieure au vote de la loi Jacob. 

“Le ministre de l'écologie, Philippe Martin, réaffirmera-t-il sa « farouche opposition » à l'exploitation des gaz et d'huile de schiste par fracturation hydraulique, ou laissera-t-il s'ouvrir une brèche dans ce dossier sensible ?
Depuis le 8 novembre, collectifs anti-gaz et huiles de schiste, et élus de l'Aisne et de Seine-et-Marne sont sur le qui-vive. Ce jour-là, convoqués au ministère, ils se sont vu expliquer que l'Etat était tenu de « donner droit » à la demande de cession de ces sept permis qui ont changé de propriétaire.
A l'issue d'une nouvelle réunion, lundi 18 novembre, le cabinet du ministre a assuré qu'« aucune décision relative à ces demandes de mutation n'avait été prise pour le moment ». Mais l'inquiétude demeure.
« La justice n'a jamais réclamé à l'Etat de délivrer les permis demandés par Hess Oil, mais de procéder à leur réexamen,relève Arnaud Gossement, avocat des collectifs et communes concernés. Cette instruction aurait dû depuis longtemps aboutir à une décision de rejet. Il ne saurait être possible d'autoriser l'achat d'un permis qui aurait dû être abrogé à la suite de la loi du 13 juillet 2011. »
 
ENTRE LES MAILLES DU FILET
 
Tout commence en 2010, quand des permis exclusifs de recherche d'hydrocarbures non conventionnels sont accordés à diverses sociétés dont Toreador. Ce qui suscite une vive émotion et le vote en urgence par le Parlement de la loi du 13 juillet 2011.”

NON, les permis ont été octroyés avant 2010 (voir ci-dessus)

“Adoptée par la droite comme par la gauche, celle-ci interdit la fracturation hydraulique et contraint les pétroliers à dénoncer les permis obtenus pour des projets utilisant cette technique. Ce qui devait entraîner ipso facto leur abrogation par le ministère.”

NON, la loi Jacob (loi du 13/07/11) n’a pas été voté par la gauche. La gauche n’a pas pris part au vote, au motif que la loi présenté par Christian Jacob n’allait pas assez loin, était imprécise et à ce titre dangereuse. La gauche avait à cette époque rédigé un autre projet de loi plus radical, qui n’a pas été mis au vote. 

NON, la loi votée ne contraint pas à « dénoncer les permis obtenus pour des projets utilisant cette technique ». La loi prévoit que les pétroliers avaient deux mois pour « renoncer à l’utilisation de la fracturation hydraulique », ce qu’ils ont tous fait en signant une lettre-type. Il n’y a pas eu d’abrogation de permis (à l’exception des permis de Nant, Villeneuve-de-Berg et Montélimar).  

“Or certains permis, dont ceux de Toreador vendus depuis à Hess Oil, sont passés entre les mailles du filet. « Le rapport fait à l'époque par Toreador était ambigu, restant silencieux sur la fracturation hydraulique, comme l'était celui de Total, rappelle Me Gossement. Cette ambiguïté a conduit à l'abrogation des permis de Total et pas ceux de Toreador. Pourquoi ? »

En 2012, voulant racheter les permis de Toreador, Hess Oil, fort de cette négligence de l'administration, demande au ministère d'autoriser leur transfert. Demande à laquelle Delphine Batho, alors ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie de l'époque, ne répond pas, ce qui vaut implicitement rejet. Ne lâchant pas prise, Hess Oil décide alors de saisir la justice.”

NON, ce n’est pas en 2012 mais en 2010 que la demande d’arrêté de mutation est faite (NKM était ministre). Delphine Batho n’intervient que plus tard, en ne signant pas les mutations que ces services lui reproposent à la signature. 

“Le 25 avril 2013, le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a ordonné à l'Etat de réexaminer les demandes de cession. Alors qu'elle sait le dossier sensible, l'administration n'a pas transmis à la justice de mémoire justifiant son refus et ne s'est pas rendue à l'audience. Devant ce silence, le 26 septembre, le tribunal a donc de nouveau condamné l'Etat.

« Le ministère est face à un choix politique, insiste Me Gossement. S'il devait autoriser la mutation des sept permis à Hess Oil, cela représenterait un point de bascule dans le dossier des gaz et huiles de schiste. »
De fait, Hess Oil, qui a déjà des autorisations de forage, pourrait se prévaloir de ces permis pour se lancer concrètement dans l'exploitation de pétrole de schiste.”
 

NON, la réalité n’est pas tout à fait conforme à ce que vous écrivez: 

  • Hess n’a pas « d’autorisations de forage » pour la simple raison qu’il n’existe pas d’autorisation de forage dans le cadre d’un permis exclusif de recherche d’hydrocarbures. Le pétrolier n’a qu’une simple « déclaration d’ouverture de travaux miniers (DODTM) à faire pour chaque plateforme projetée. 
  • Par ailleurs, il est très important de noter que ces DODTM ont été déposées pour le permis de Chateau-Thierry en 2010 (avant le vote de la loi Jacob) par Toreador. Elles prévoyaient pour la plateforme de Doue, de Jouarre et de Rozoy-Bellevalle d’explorer la couche du Lias, à savoir la roche-mère (autrement dit « le schiste »). Hess souhaite avec la signature des arrêtés de mutation pouvoir s’appuyer sur les DODTM de Toreador. C’est en utilisant la DODTM de Jouarre que Hess a illégalement forer cet été. En effet l’arrêté préfectoral accusant réception de cette déclaration d’ouverture de travaux miniers était adressé à Toreador !!! 
  • Enfin dernière remarque: il n’est aucunement question d’exploitation. 
    Les permis en question sont des permis de recherche. En France pour exploiter du pétrole il faut demander un droit de CONCESSION. Le pétrolier doit déposer un nouveau dossier, soumis celui-ci à enquête publique (ce qui n’est pas le cas pour un permis de recherche). 
19 novembre 2013

Communiqué de presse : Monsieur MARTIN, vous vous opposez au pétrole et au gaz de schiste, faites-le savoir !

Quatre collectifs anti-gaz et pétrole de schiste du Bassin parisien, accompagnés de Jacques KRABAL, Député-maire de Château-Thierry (Aisne) et d’Arnaud GOSSEMENT (avocat), ont été reçus ce jour, par le Directeur de Cabinet du MEDDE, Francis ROL-TANGUY et Mme Paquita MORELLET-STEINER, Directrice adjointe du Cabinet.

Cette réunion restreinte faisait suite à celle du 08/11 dernier, où les collectifs et élus présents avaient été conviés pour entendre que l’Etat était contraint, par décision de justice, à signer la mutation de sept (7) permis de recherche exclusifs d’hydrocarbures au profit de Hess Oil.

Collectif Carmen, Collectif du Pays-Fertois, Collectif du Bocage Gatinais, Collectif Stop pétrole de schiste-77

Lire le communiqué de presse complet

14 novembre 2013

Le double discours du Ministère de l'Ecologie sur les 7 permis de Hess

philippe martin

En quelques mots, notre histoire de schiste et de permis est loin d'être terminée !

Nous sommes en train de nous battre contre le Ministère de l'Ecologie qui tient un double discours. Au lieu d'assumer pleinement sa position (“on est pas si contre que ça, on est même un peu pour”), un moyen “subtil” est mis en oeuvre : 

  • laisser les pétroliers faire des procès contre l'Etat, (environ 25 procès depuis le mois de janvier)
  • ne pas se présenter aux audiences, (l'Etat ne présente aucune défense, ne répond pas aux convocations, ne rédige pas de “mémoires en défense”)
  • perdre systématiquement tous les procès (au nom de l'adage “les absents ont toujours tort”) et nous dire ensuite “vous voyez bien, nous on est contre le pétrole de schiste, mais la justice a tranché, on est obligé de signer les permis”. 

C'est la manoeuvre contre laquelle nous nous battons depuis plusieurs semaines. 

Le paroxysme a été atteint vendredi 8 novembre : les représentants des collectifs agissant en Seine et Marne, et les élus de ces territoires avons été convoqués par le ministre.

Nous l'avons entendu nous dire : “je suis d'accord avec vous, vous me connaissez, je me suis battu contre les OGM, contre les permis de recherche de gaz de schiste, mais là, je n'y peux rien, l'Etat est condamné par la justice, il faut qu'on signe, si on ne ne fait pas, ça coûtera encore plus cher”.  Nous avons dénoncé ces propos. 

Non, la justice n'a pas condamné l'Etat à signer, elle a condamné l'Etat à justifier son refus de signer des arrêtés de mutation de permis de recherche exclusif d'hydrocarbures. 

Aujourd'hui nous dénonçons la manipulation dans laquelle on souhaite nous engluer. 

Non, l'Etat n'a pas l'obligation de signer ces documents. 

Ces arrêtés de mutation ne doivent pas être signés. 

Si le gouvernement signe ces documents, il avoue implicitement aujourd'hui, qu'il soutient les pétroliers dans leur volonté d'explorer (donc d'exploiter) les hydrocarbures non conventionnels (pétrole et gaz de schiste) comme il les a soutenus en ne se présentant pas devant les tribunaux admnistratifs.  Prendre prétexte d'une condamnation en justice, mal interprétée, pour signer c'est avouer son incapacité à prendre une vraie décision politique concernant les énergies extrêmes. 

On peut enfin s'étonner que le ministre de l'écologie se réjouisse de la décision du Conseil Constitutionnel d'avoir conforté une loi qui autorise les expérimentations, qui interdit la fracturation hydraulique sans la définir. A-t-il oublié qu'en 2011 les élus socialistes, au motif que le projet de loi présenté par C.Jacob était mal rédigé et pouvait être dangereux, n'avaient pas pris part au vote de cette loi? 

Pour connaître les dernières informations concernant la signature des arrêtés de mutation, quelques liens:

Nous avons besoin de porte-voix… 
à relayer, à diffuser, sans modération…
1000 mercis !
13 novembre 2013

Pétition : "Monsieur le Ministre, ne signez pas !"

Philippe Martin, Ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, a reçu, le 8 novembre 2013, une délégation composée de parlementaires, de représentants des collectivités locales, du Conseil régional d’Ile-de-France, des Conseils généraux de Seine-et-Marne et de l’Aisne, de collectifs anti gaz et huiles de schiste, au sujet de la mutation des permis exclusifs de recherches d’hydrocarbures au bénéfice de Hess Oil.

Par un communiqué de presse, le Ministère affirme être contraint [1] par une décision de justice d’accorder dans les prochains jours sept permis (Aufferville, Courtenay, Nogent-sur-Seine, Leudon-en-Brie, Nemours, Château-Thierry, Rignon-le-Ferron) à la société Hess Oil pour rechercher un gisement de pétrole de schiste en Seine-et-Marne et dans l’Aisne. Pour Arnaud Gossement et Olivier Meyer, avocats engagés contre des projets de forage, c’est fauxEt ça l’est, effectivement.

L’ordonnance - rendue le 26 septembre 2013 par le Tribunal Administratif de Cergy Pontoise - enjoignait seulement au Ministère de l’écologiele RÉEXAMEN – sous astreinte - de la demande de mutation ; c'est-à-dire le transfert de propriété de Toreador à Hess Oil.

Devant le Tribunal Administratif, la défense s’organise par échange de mémoire. Or, le juge des référés indique que le Ministère de l’écologie n’a pas déposé de mémoire en défense, alors « même que la situation d’urgence était caractérisée » et a, alors, demandé que des mesures d’exécution soient prises, compte tenu de l’inaction prolongée et injustifiée du ministre.

Si le ministère de l’Ecologie devait autoriser la mutation de sept permis à la société Hess Oil, cette décision représenterait un point de bascule dans le dossier des gaz et huiles de schiste, selon Arnaud Gossement et Olivier Meyer, avocats engagés contre des projets de forage. Ilsappellent [2]  Philippe Martin, ministre de l’Ecologie, à refuser de signer les arrêtés qui permettraient d’accorder à la société Hess Oil le bénéfice de sept permis exclusifs de recherches et lui demandent, en cohérence avec son engagement et celui du président de la République, de revenir sur les termes du communiqué de presse du 8 novembre et de refuser la délivrance et la mutation de tout permis de recherches à la société Hess Oil.

petition

Soutenons-les par cette pétition pour demander au Ministre de « ne pas signer » les demandes de mutation.

Lire la pétition complète et signer la pétition

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