Un article pour RFI en anglais, fait par une journaliste américaine, ayant rencontré les membres du collectif lors de l'action du 22 février. 

Elle a aussi rencontré le député Bataille (socialiste, membre de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifique et technique, en charge d'une étude sur les alternatives à la fracturation). 

Dans la partie audio de son reportage ce député évoque le vote de la loi de juillet 2011, et la nécessité de la repenser…

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Le collectif “Stop au pétrole de schiste” du Pays Fertois affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère (gaz de schiste, huiles de schiste, gaz de charbon, huiles lourdes ...) et tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité.

Le seul procédé actuellement efficace pour récupérer ces fameux gaz et pétrole de schiste est la fracturation hydraulique, associée à l’extraction assistée par solvants. Or, il est impossible de contrôler le processus, car la fracturation est aléatoire et par définition imprévisible. Et même si celle-ci est pratiquée à grande profondeur, la contamination des nappes phréatiques par les solvants et plus sûrement par le méthane libéré est quasi inéluctable.
C’est juste une question de temps. La vision des ravages produits par les sociétés d’exploitation aux Etats- Unis est assez édifiante. Contaminer les ressources en eau, c’est tuer la vie.
Les eaux de récupération des forages, qui contiennent tous les solvants d’extractions ajoutés au départ, sont stockées à l’air libre en bassins de décantation. Comme la quasi-totalité de ces solvants est volatile, il y a une forte pollution de l’air en plus de l’eau.
De plus, ces eaux contiennent des sels, des éléments radioactifs et des métaux lourds présents dans les couches profondes. On en fait quoi ? Pour être rentable 35.000 puits sont fracturés chaque année ce qui représente la consommation annuelle d’eau potable de 5 millions de personnes.
Où allons-nous trouver de telles ressources en eau ? Pour une fois, soyons intelligents. Si certains sont prêts à anéantir leur environnement parce que le chant des sirènes de la finance est plus fort que celui du simple bon sens… Il y aura des leçons à tirer des désastres écologiques en cours au Texas ou en Pennsylvanie. Restons en veille technologique : dans le futur, d’autres techniques d’extraction propres verront peut-être le jour.
Les pétroles et les gaz de schistes s’ils sont sous nos pieds, le seront encore demain. Il n’y a pas d’urgence à vouloir exploiter la roche-mère. Pétrole et gaz naturel, même s’ils sont de plus en plus chers, sont encore disponibles. Laissons ces ressources aux générations futures, qui, si elles le souhaitent, sauront les exploiter sans détruire leur cadre de vie !

Les habitants de Chartronges et de Saint-Mars-Vieux-Maisons ont pu rencontrer les responsables de Hess et visiter la plate-forme pétrolière située à deux pas de chez eux.

La politique de Hess Oil France est clairement expliquée sur ses plaquettes de présentation : « Le forage en bon voisinage. Apprendre à se connaître pour mieux vivre ensemble. Hess Oil France comprend les interrogations soulevées par les activités pétrolières dans le Bassin parisien. C’est pour cela que nous venons régulièrement rencontrer les élus pour présenter et expliquer nos projets. »

Le Pays Briard > lire l'article

Une information encore confidentielle de bonne source, fait état d'une modification du procédé d'exploitation de la roche mère, qui va nous être présenté sous peu pour l’appliquer dans notre pays. Il s’agirait de la fracturation propane. Cette technique utilisée depuis fin 2011, au Mexique et au Canada a pour nom soit : Propane Fracking ou Gaz Frack. 

...

Les 2 députés (PS/UMP) qui établissent un rapport sur les GHRM ont déjà indiqué sur le pré rapport (P. 9) que seule la fracturation - hydraulique en France était interdite, en attendant une nouvelle technique, comme éventuellement celle qui utilise les gaz.

Les Intouchables > lire l'article complet

Réunion-débat

organisée par le Collectif du Pays Fertois

Risques conséquents
à la mise en place de la plateforme de Hess à la Petite Brosse

jeudi 7 mars à 20 h
à la Faisanderie
Courtesoupe

Cette réunion est organisée dans le but d'informer les habitants de la commune voisine de la Petite Brosse.

Cette plateforme est en cours d'installation, parmi d'autres prévues par l'entreprise Hess, dans le cadre du permis exclusif de recherche d'hydrocarbures, permis dit de "Château-Thierry". 

Ce permis a été délivré en septembre 2009, époque où la fracturation hydraulique n'était pas interdite.

Malgré la loi adoptée en juillet 2011, interdisant la fracturation hydraulique, le permis de Chateau-Thierry n'a pas été annulé. Quoiqu'en dise Hess, l'entreprise qui va explorer le sous-sol, il n'y a pas d'autre méthode que la fracturation pour récupérer le pétrole de schiste visé par ce nouveau forage.

Voir les cartes et les permis

Sur les cartes ci-après figure la localisation des trois plateformes :

• Butheil (Doue)
• Petite Brosse (Jouarre)
• Montebise (Signy-Signets)

Carte IGN où figurent les 3 plates-formes

Localisation de Butheil (Doue)

Arrêté préfectoral de Signy-Signets, page 1 

Arrêté préfectoral de Signy-Signets, page 2 

Arrêté préfectoral pour Jouarre de juin 2012

Travaux en commission : Audition d’Arnaud... par LCP

 Le 20 mars seront auditionnés les associations et les élus...

Une rencontre avec le conseil municipal a eu lieu le 18 février suite à une demande de la société Hess, détentrice du permis d'exploration de Château-Thierry. Au cours de cette réunion, les représentants de Hess ont décrit  les opérations envisagées sur le site. Des travaux de génie civil sont donc prévus dans le courant de l'année 2013. Ils consisteront en la réfection de la plateforme pour y accueillir un nouveau type de foreuse. Un forage d'exploration aura lieu par la suite. Ces travaux relèvent d'autorisations gouvernementale et préfectorale accordées en 2011 toujours en vigueur actuellement; le conseil municipal a réitéré son opposition à tout forage utilisant le procédé de fracturation hydraulique. La municipalité a signifié aux représentants de la société Hess qu'elle veillera à ce que tous risques sanitaires pour la population et dégradations de l'environnement soient écartés. Un courrier à Madame la Préfète de Seine-et-Marne sera fait dans ce sens.

Source : newsletter mairie de Doue

Mardi après-midi nous avons posé quelques nouveaux panneaux pour protester contre la mise en place de la plateforme de la Petite Brosse à Jouarre.

Le discours rassurant de Hess ne modifie pas notre point de vue. 

Non au pétrole de schiste, ni ici, ni ailleurs, ni aujourd'hui, ni demain…

Le collectif se réunira

mercredi 20 mars à 20 h

Maison des associations
Allée du Jumelage
à la Ferté sous Jouarre

Si vous êtes intéressé(e), n'hésitez pas à nous écrire en utilisant la rubrique Contactez l'auteur.

Voir les cartes et les permis